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TÉMOIGNAGES
SASKIA & CHICO, parents de Dario

Yoga Do

Chico, père de Dario : La naissance d’un enfant renvoie directement à la question de la Vie, à son début et à sa fin. Donc, ça fait peur et j’ai ressenti le besoin d’être rassuré. Le père et la mère vivent cette peur et ce désir de donner la vie avec la même intensité, mais peut-être pas de la même façon… Chacun se questionnant sur son futur rôle et sur son propre passé. Le besoin d’un tiers, extérieur et de confiance, intervient alors… Quelqu’un qui puisse être proche et en même temps distant de l’histoire de chacun, qui aide à construire la nouvelle histoire commune. S’il nous aide, c’est aussi parce qu’il nous informe…  

La doula aide à conforter le couple dans ses choix. Elle donne au père et à la mère la force et la confiance de croire en leur propre projet de naissance, en les informant sur les possibilités qui existent, son expérience faisant foi.  Parfois on croit à des choses, mais on ne se fait pas confiance… je savais qu’il me faudrait rester calme pendant l’accouchement, ne pas paniquer, ne pas gêner, croire en la vie… Erica m’a aidé à me renforcer dans cette idée et à la vivre. 

 

Saskia, mère de Dario et Lucien : Sa présence a été déterminante durant toute l’évolution de ma grossesse, pendant la naissance bien sûr, mais aussi après. Je me souvenais d’avoir été prise de panique lors de la naissance de mon premier enfant, quand j’avais compris que la sage-femme avec qui j’avais préparé l’accouchement ne serait pas présente au moment crucial… et m’être dit «â€¯ à quoi bon » avoir fait tout ce chemin ensemble ! Je savais donc que j’avais besoin de quelqu’un sur qui compter au moment où la confiance s’étiole, où la douleur se fait sourde et si intense qu’on croit presque mourir ... Et je savais qu’on ne peut pas tout demander au père, pour qui une naissance est aussi un passage, une épreuve, un foutoir d’émotions contradictoires ! Le père a vraiment besoin de la doula pour assumer son rôle d’accoucheur, s’il a décidé d’être pleinement présent et engagé dans le processus de l’accouchement, parce que c’est un rôle qui ne lui est ni familier ni naturel… 

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Chico : La présence d’Erica pendant l’accouchement m’a permis de sortir un moment pendant le travail. J ‘avais confiance en elle et j’ai pu reprendre des forces, mieux gérer le temps, alléger la pression et tenir le coup : elle m’a aidé à garder le calme nécessaire pour assurer jusqu’au bout. Je me souviens d’être allé boire un café, je regardais d’en bas  la lumière allumée et j’avais confiance.  Je suis sorti pour les laisser un peu toutes les 2 et me reconnecter à moi-même. Si ça avait été une personne de la famille par exemple, je n’aurais pas pu le faire… l’expérience d’Erica me rassurait, sa douceur et sa stabilité aussi. 

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Saskia : On a beaucoup chanté. Pas des chansons, des respirations sonores, des sons plutôt graves, tous les 3… A chaque contraction, j’avais tendance à me crisper pour supporter la douleur, en essayant de l’éviter. Elle m’a dit : rentre dedans au contraire. C’était difficile mais je me suis concentrer sur ça, entrer dans la douleur pour la dépasser et ne pas la fuir. J’ai constaté que ça a aidé le travail de dilatation à être efficace, car les contractions allaient en s’intensifiant assez rapidement et le col s’ouvrait bien. La progression était harmonieuse… quand la douleur est devenue très forte, je me suis accrochée à eux, père et doula, leurs bras, leurs corps et leurs voix qui chantaient, un chant grave et profond, cadencé, lent, qui me donnait de la force. Erica me rappelait aussi de me reposer entre chaque contraction, et c’est vrai qu’à la fin, on peut dormir très profondément 30 secondes entre chaque ras de marée. 

Pendant la grossesse, Erica m’a aidé à l’accepter pleinement, à accepter mes peurs et à les dépasser. Ça peut paraître fou, mais le désir et la peur cohabitent tellement confusément parfois ! Même le rapport amoureux du couple est transformé par une grossesse, c’est nettement plus épanouissant si on l’accepte bien tous les 2. 

Au premier rendez-vous, Erica m’a demandé ce que j’attendais d’elle, et j’ai dit : m’aider à conserver un rapport sain et vrai entre mon corps et mon esprit. Nous avons donc pratiqué un yoga Kundalini spécifique, qui me faisait à chaque fois un bien fou ! On parlait beaucoup aussi, bien sûr… J’avais ressenti une telle solitude pendant ma première grossesse et le 1er accouchement avait été si difficile, je voulais que les choses se passent bien cette fois, et pour ça j’avais besoin de quelqu’un qui m’aide, du début à la fin, à porter et donner la vie avec douceur et assurance. Plutôt que de m’exposer à des aides inappropriées, j’ai tout de suite su que c’était elle, sa douceur, sa force, son intelligence à la fois intuitive et expérimentée… Sa sagesse ? 

Le corps médical qui entoure une naissance n’est pas toujours suffisamment rassurant, les informations ne circulent pas toujours assez clairement, et surtout pour un premier enfant, les femmes ont tendance à s’en remettre corps et âme aux médecins, comme s’il s’agissait d’une maladie. C’est dommage de ne pas être plus consciente, plus active et mieux préparée, car une naissance est un grand moment pour tous : la mère, le père, le bébé lui-même et sa fratrie si elle existe.  

La doula prend nos peurs par la main et nous guide pas à pas vers l’assurance que nous sommes, au moment de l’arrivée d’un enfant, les plus aptes à l’accueillir et à l’aimer.  

Peut-être que dans un autre temps, les femmes se transmettaient de mères en filles les savoirs de la doula, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Peut-être qu’une fille a beaucoup plus besoin d’une amie que de sa propre mère au moment de le devenir elle-même. Peut-être que la naissance est quand même une affaire de femmes… Peut-être que cette affaire concerne suffisamment les hommes, pour qu’on les aide à entrer et y trouver leur place… 

Merci Erica ! 

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(Loveforever) 

Guillaume, papa de Marcus

Nous avons fait appel à Erica pour palier mes nombreuses absences pendant la période de l’accouchement. Je tenais à ce que Malvina se sente entourée et soutenue. 

Saskia & Chico,
parents de Dario

La naissance d’un enfant renvoie directement à la question de la Vie, à son début et à sa fin. Donc, ça fait peur et j’ai ressenti le besoin d’être rassuré.

Isabelle & Patrice,

parents de Fédia

L'enjeu de la venue de mon premier enfant était de déjouer les peurs liées à ma naissance (anesthésiée, par césarienne, coincée dans le bassin, étranglée dans mon cordon) mais aussi à l'héritage de ma mère et de ma grand-mère, pour qui les accouchements furent de grandes souffrances.  

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