L'art de materner la mère

 

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Les 40 JOURS après les 9 mois de gestation et d'évolution, l'enfant naît et le parent parait.

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Accoucher et naître sont des évènements majeurs dont l'impact sur la vie d'une femme et du couple est souvent sous-estimé et parfois submerge. Pendant la grossesse, la mère est suivie et accompagnée, au minimum, médicalement. Pendant l'accouchement, elle est dans la plupart des cas entourée et encouragée. Mais dès le retour de la maternité, elle se retrouve souvent seule et isolée. Elle doit faire face à la révolution qui suit l'arrivée du bébé. L'ajustement au nouveau rythme, la récupération physique, la perturbation des hormones  qui font suite au "travail" de la mise au monde d'un enfant. Les ajustement permanent que nécessite l'allaitement et toutes les exigences de la vie quotidienne. 

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N'oublions pas que notre corps-don féminin a une fonction indispensable qui est l'enfantement. Suite à l'accouchement notre état requiert des conditions et des soins particuliers pour maintenir la santé, l'équilibre émotionnel et relationnel avec le bébé, le compagnon et les enfants ainés. Ces conditions sont nécessaire pour notre bien-être global, afin d'être "en forme" et bien s'occuper de nos enfants.

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Donner et Recevoir

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Une mère qui accepte de recevoir une aide a les ressources pour, à son tour, donner à son bébé des soins avec plus de facilité, patience et calme.

Pendant les premières 6 semaines postnatales, la mère a besoin de repos afin de récupérer de l'intense travail de l'accouchement. Son bassin est en convalescence et elle ne doit rien porter sauf son nouveau-né pour retrouver sa solidité. L'utérus a aussi besoin de repos pour guérir la plais causée par l'expulsion du placenta. Tous les changements Tous les changements physiques et hormonaux affect l'état émotionnel de la nouvelle mère et la rend hypersensible et vulnérable. Après l'accouchement, la mère a besoin de se retrouver dans un environnement protégé, maternant et sécurisant .

Le Bébé après neuf mois passés dans l'utérus, l'enfant change de "planète" . Il est séparé du sein maternel et cherche à retrouver l'unité avec sa mère. Le bébé doit désormais s'habituer aux nouveaux fonctionnements de ses poumons et ses intestins. Aux sensations polarisés de froid et de chaud, de la faim et de la satiété, de la tétée et de l'éliminination, aux pôles jour/nuit, aux rythmes du sommeil/ éveil, au toucher, à la lumière, aux sons et aux bruits.

Une boule de sensations !

 

Le nouveau-né est un être extrêmement sensible aux stimuli sensoriels. Pour lui, tous les sens sont amplifiés et il n'a plus aucun filtre, ni protection. Pour bien s'adapter, il a besoin de rester au calme pendant au moins 6 semaines, lové dans l'aura de sa mère, rassuré par sa présence, dans un environnement serein, à la lumière tamisée at aux sons feutrés. À la demande, si l'on est à l'écoute de ses besoins et quand on respecte son rythme, petit à petit le nouveau né apprendra que la vie est bonne.

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Le stress post-natal

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Des études récentes démontrent que 35% des femmes soufrent de symptômes liés au syndrome de stress post-traumatique suite à l'accouchement : fatigue, dépression, indifférence, hyperémotivité, angoisses, sentiment d'être débordée. Ce stress s'installe quand la mère n'est pas soutenue moralement et physiquement sur le plan des tâches quotidiennes et n'est pas accompagnée dans la période d'adaptation et de convalescence.

 


Le lien d’attachement précoce entre une maman et son nourrisson est fondamental pour une vie heureuse et équilibrée. En l’absence de cette présence et aide, la mère risque d’être épuisée et en proie à la déprime. L’allaitement maternel sera moins facile à mettre en place, le lien mère–bébé sera affecté, et les relations conjugales et familiale fragilisées.
C’est pourquoi il est indispensable d’organiser un soutien avant l’accouchement.

 

Cette aide pourra être prodiguée par une personne qui se dédie pendant les 40 jours (ou moins) à être présente pour la mère et le bébé, la nourrir et l’aider à tenir la maison.
Soit par un réseau social fait d’amies et membres de la famille, qui s’organise avec un coordinateur-trice pour couvrir toutes les tâches nécessaires: cuisine, courses, ménage, lessives soutien aux autres enfants de la famille, massage, présence affective.

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Vous pensez que cela est réaliste et réalisable?  Ce qui est certain, c'est qu'il n’est pas réaliste de continuer à ignorer le stress postnatal qui affecte tant de foyers et familles.

Un changement de paradigme est possible. Que les femmes et les hommes comprennent la réalité éprouvante et acceptent de s’ouvrir aux changements.

Le père est souvent de bonne volonté, il prend des congés pour être présent et actif à la maison, pour aider sa femme. 

Mais au bout d’une dizaine de jours il doit reprendre le travail, et la mère est vite débordée. Même si présent, le père peut bénéficier du soutien postnatal, afin d’être plus disponible pour son épouse et nouveau-né.
 

C'est pourquoi, même si nous n'avons pas commencé ensemble un accompagnement prénatal, je peux vous soutenir durant cette période sensible ou vous aider à organiser un soutient avec votre entourage.

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Chaque visite sera d'environ 2 heures et remplie de ce dont vous aurez besoin : courses, cuisine, ménage, organisation de l'espace, massage, soulager les maux du dos, plus largement du corps, soutient autour de l'allaitement, du portage, de l'alimentation...

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N'hésitez pas à me contacter pour inventer ensemble, le soutien le plus adapter à vos besoins dans les circonstances présentes.

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